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Stations

Nouvelles

Traduction de l’anglais (Afrique du Sud) par Tamara Djurica, Émilie Dumas, Lou Vanessa Fero, Iris Lindsay, Myriam Ouellette, Marie-Ève Rousseau, Mylène Tremblay, sous la supervision de Louis Jolicœur.

Les quatorze nouvelles qui composent le recueil Stations, première œuvre de fiction de Nick Mulgrew, s’intéressent aux angoisses et aux paradoxes de la jeunesse. Ancrées en Afrique du Sud, sur la côte, ces histoires mettent en scène des personnages, hommes et femmes, issu·e·s de toutes les sphères de la société. Étudiant·e·s ou salarié·e·s, ces jeunes vivent dans un monde cosmopolite, bigarré, écartelé entre un passé innommable et un présent éclaté et stimulant.
Dès sa parution, le recueil de Nick Mulgrew a été accueilli avec enthousiasme, valant à son auteur des nominations prestigieuses et des critiques élogieuses. Grâce au travail sensible et attentif des sept traductrices, la langue et le rythme de l’auteur sud-africain se déploient avec brio, dans un magnifique mouvement de solidarité et de connivence.

Mais la mer. La mer, couleur de la cellophane bleue, s’écrasait et déferlait sur elle-même. Et vide. Il n’y avait pas de port, le rivage surplombant était dépourvu de béton et de métaux. Les autoroutes et les tours coupaient désormais la ville de la mer ; depuis l’abri qu’offrait la baie des grains, des vagues et des déluges de l’hiver ; de tout ce qui justifiait même son existence.
Comme la baie semblait vide maintenant.

2022 | 188 pages | ISBN: 978-2-89502-458-3
23,95 $
2022 | 188 pages | ISBN: 978-2-89502-551-1
17,99 $
2022 | 188 pages | ISBN: 978-2-89502-550-4
17,99 $

Prix littéraires

On en parle

Stations offre un large éventail de sujets et une variété de traitements, et comporte maintes surprises (…). Bref, on ne s’ennuie pas en compagnie de Nick Mulgrew.

- Jean-Paul Beaumier (Nuit Blanche)

L’écriture est imagée, fluide, pleine de rythme.

- Matthieu Dessureault (Le Soleil)

Dans le recueil, les faillites financières résonnent avec une sorte de faillite identitaire, laissant derrière un Durban en ruines, assez productif pour la fiction.
La traduction est assurée par une équipe de l’Université Laval, sous la supervision du traducteur et nouvelliste Louis Jolicœur. Le résultat évite les grands écarts, et atteint une belle homogénéité de ton.

- David Bélanger (XYZ. La revue de la nouvelle)