Les larmes de Godzilla
En introduction de ce recueil de 369 limericks, Guy Ménard présente le genre dans un texte porté par une plume alerte, dynamique et divertissante. S’il prend parfois des petites libertés avec la forme, ses limericks répondent sans contredit à leur objectif premier : observer le monde contemporain sous toutes ses coutures, le disséquer, le retourner dans tous les sens. Ces petites caricatures révèlent un homme d’une grande sensibilité, au cynisme bien placé et au sens de l’humour indéniable. Chaque poème est un petit bonheur de sourire en coin, et on se prendra plus d’une fois à se dire, la main sur la bouche : « Ciel, il a osé ! »
des grands yeux verts de Godzilla
un flot de larmes s’écoula :
« je ne suis pas, dit-il, un fourbe crocodile,
c’est vraiment par amour que je croque Odile ! »
et, très sincère, il l’avala