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Le Cas

Quel domaine judiciaire pour la littérature ?
Collectif
Avec des textes de Cassie Bérard, Alexandra Boilard-Lefebvre, Ludovic Champagne, Alexandre Côté-Perras, Antoine Dussault St-Pierre, Anthony Julien, Marie-Pier Lafontaine, Rosy L. Daneault, Sacha Levin-Roy, David Samborski et Élisabeth Simeone-Otis.
Nouvelles

Sous la direction de Cassie Bérard, Ludovic Champagne, Alexandre Côté-Perras et Rosy L. Daneault.

Le collectif « La Preuve » propose dans Le Cas une trame judiciaire dans laquelle s’imbriquent les textes de chacun. Composé de onze créations en apparence indépendantes, le recueil est traversé par une trame narrative unificatrice visant, par l’humour, la lettre et l’esprit, à tromper les apparences. En multipliant les points de vue — fictifs ou non —, les témoignages — vrais ou faux —, en fouillant dans les documents d’archives, en juxtaposant leurs pratiques créatives, les autrices et auteurs veulent mener l’enquête, tenter de réparer ce qui a été brisé lors d’événements réels, et par là, proposer une éthique de la fiction. Le résultat se manifeste comme une « preuve », un objet intrigant d’enquête et de littérature.

« Écrivaines et écrivains s’arrachent continuellement les vies des autres. Ils ne veulent pas entendre que toute histoire a une fin. C’est précisément le contraire qui les meut : ils s’attachent à concevoir un lieu de partage sans fin, avec possibilité d’échos et de perpétuels recommencements. Écrire, en ce sens, c’est aussi faire des accidents de la vie de grandes histoires ; en faire des événements non pas exceptionnels mais déterminants. »

2021 | Collection exploratoire | 216 pages | ISBN: 978-2-89502-451-4
24,95 $
2021 | livre numérique ePub | 214 pages | ISBN: 978-2-89502-537-5
18,99 $
2021 | livre numérique PDF | 214 pages | ISBN: 978-2-89502-536-8
18,99 $

On en parle

Le cas ne cherche sans doute pas à absoudre ni à condamner qui ou quoi que ce soit, mais il fournit certainement la preuve des valeurs heuristiques de la fiction.

- Laurence Perron (Lettres Québécoises)

Parmi les contributions, il faut noter celle de Marie-Pier Lafontaine. Dans le prolongement de son fameux récit Chienne, elle relate dans un style acerbe et imagé le rôle d’agresseur que son père a joué, cette fois non dans sa vie à elle, mais envers une femme en CHSLD.

- David Dorais (XYZ. La revue de la nouvelle)