Le cas Joé Ferguson
Camille, étudiante en criminologie, s’intéresse à l’impact des crimes graves en milieu rural. Quand Joé, 19 ans, commet l’impensable, la jeune femme débarque au village pour tenter de comprendre la réaction de la population. Mais elle se bute à un mur de silences, de blessures et de secrets. Le cas Joé Ferguson se présente comme un casse-tête à reconstruire, une histoire captivante et émouvante qui nous dresse le portrait de la pression insupportable autant que du réconfort extraordinaire d’une communauté tissée serrée.Accepteriez-vous que les cendres de votre mère côtoient celles d’un meurtrier ?
Le 31 mai dernier, Joé Ferguson, vingt et un ans, a assassiné Sœur Laurette, la directrice de l’école primaire. Y l’a étranglée, à mains nues, dans son petit appartement pis, après, y l’a poignardée à plusieurs reprises avec un couteau de cuisine. Après, y s’est fait harakiri. Avec le même couteau. C’est le voisin d’à côté qui les a trouvés, côte à côte, dans leur sang. Les policiers ont dit que c’était spécial parce qu’on voit rarement ça, des suicides par hara-kiri. Pour nous autres, un meurtre au couteau pis un suicide par hara-kiri, c’est pas juste spécial, c’est carrément un tsunami. Un tsunami qui a dévasté notre village !