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Anna

ces trains qui foncent sur moi
Théâtre

Un grand rassemblement, en pleine forêt. Stéphane et Daria reçoivent pour une semaine famille et amis de la haute société. Politiciens, artistes et journalistes parfois hautains, souvent détestables, débarquent dans cette somptueuse maison de campagne avec produits du terroir, alcool, fusils de chasse et cannes à pêche. Parmi eux, Yvan et sa femme Anna. Yvan a particulièrement besoin de repos et de clarté, car à l’automne, il compte bien remporter les élections et devenir premier ministre. Mais voilà qu’Alexis revient à l’improviste, après quelques années à l’extérieur du pays. Un éclair passe dans les yeux d’Anna : une multitude de souvenirs refait surface. Et puis, il y a Constantin. Alors que son frère vient tout juste de mourir, sa Katia lui apprend qu’elle est enceinte. À travers les soupers, les parties de cartes, les débats politiques et philosophiques, tous seront inévitablement confrontés à une solitude stridente; celle qui enferme ou qui libère. Celle qui fait mourir ou bien renaître.

Au cœur d’une nature indomptable, les personnages de cette nouvelle pièce de Steve Gagnon sont confrontés à ce qu’ils sont et ce qu’ils espèrent.

Avec Anna, ces trains qui foncent sur moi, Steve Gagnon propose une réécriture théâtrale ancrée dans le présent d’Anna Karénine, roman emblématique de Tolstoï.

Nina

cette nuit-là

la forêt était parfaitement sauvage

et j’ai tellement prononcé ton nom

dans l’espérance

ma fille

que tu deviennes

je t’en prie

inapprivoisable

2022 | 328 pages | ISBN: 978-2-89502-464-4
29,95 $
2022 | 328 pages | ISBN: 978-2-89502-560-3
21,99 $

Prix littéraires

On en parle

On retrouve avec joie Steve Gagnon, qui n’a pas son pareil pour triturer les histoires amoureuses, les profondeurs des liens qui unissent les gens, le tout dans une langue qui prend aux tripes.

- Les libraires

Il y a de quoi rire, frémir, grincer des dents et verser quelques larmes.
(…)
N’y allons pas par quatre chemins : cette pièce touffue et néanmoins limpide est une somme, une admirable synthèse de tout ce que Steve Gagnon a écrit jusqu’ici.

- Christian Saint-Pierre (Lettres québécoises)

« Cette pièce interroge l’amitié, l’amour et leur difficile longévité, la vie, tout simplement, la vacuité du temps qui s’écoule, un million de petites flétrissures qui composent la trame de l’existence. (…) Polyphonique et audacieuse, cette œuvre brille par l’incarnation des personnages et l’expression nuancée de leurs sentiments. »

- Jury du prix littéraire poésie/théâtre (Salon du livre du Salon du livre du Saguenay–Lac-Saint-Jean )

Ça se lit comme un roman ! La pièce a de grandes qualités et vaut la peine d’être lue, même si vous ne l’avez pu vue sur scène.

- Bärbel Reinke (Les matins éphémères | CKRL)