M.
Le roman s’ouvre sur le récit d’un meurtre en apparence gratuit. Élodie reçoit les confidences de l’assassin, M., qu’elle dit aimer. Mû par une rage profonde, M. fait preuve d’une intolérance radicale, celle qui dicte de A à Z sa solution finale. Dans un bar, sa route a croisé celle de Robert, un quinquagénaire cherchant à retrouver dans les furtifs contacts avec de jeunes hommes l’émoi initial éprouvé à quatorze ans pour un condisciple d’une beauté insolente. Habile équilibriste, Hans-Jürgen Greif place ses personnages sur le fil d’une lame acérée. Personne n’en sort indemne.
Faut pas me mettre en colère. Tu sais ça, non ? Tu m’appelleras M, parce que c’est mon nom maintenant. Je ne veux plus discuter. Dans ta tête, mets un point après la lettre. Un point, ça veut dire que c’est final, même toi tu comprends ça, non ? Point. Final. M point.