Les Rivières suivi de Les montagnes
Au centre commercial Les Rivières, deux jours avant l’Halloween, Clémentine Lacombe, élève de deuxième année de la classe de madame Marie-France, est kidnappée. Invisible, le narrateur hante les pensées des témoins, parents, clients et employés, inaptes à empêcher cet enlèvement. Caché dans l’angle mort de l’histoire, le prédateur sexuel semble insaisissable.Un romancier respecté — que personne ne lit — rend compte des phénomènes étranges dont il a été témoin lors d’une résidence d’écriture en rase campagne mauricienne. Illusions d’optique, hallucinations, manifestations paranormales ? Tiraillé, il raisonne, suit son instinct, résiste et cherche des explications. La peur s’insinue, irrationnelle et morbide. Il lutte, hanté par une inimaginable complicité de meurtre.Fidèles aux canons du fantastique et de l’horreur, les histoires de François Blais ne sacrifient pas pour autant le point de vue lucide sur des faits de société troublants. Se pourrait-il que la folle du logis ait plus de flair que l’enquêteur le plus perspicace ? Les Rivières et Les montagnes : deux fantasmes d’écrivain et le pari ouvert de la fiction que, tôt ou tard, le criminel va se peinturer dans un coin.
Une entité errait la nuit autour de la maison, une chose qui essayait de se faire passer pour une petite fille, qui avait peut-être été une petite fille. Un revenant. Voilà, j’avais vu un revenant. Bien que cette idée me fît grimacer de dépit, je me la répétai plusieurs fois, en détachant bien les syllabes. J’avais vu un revenant, et ce revenant cherchait à communiquer avec moi.
Prix littéraires
- Prix des Horizons imaginaires 2018