L’Art de la chute
La finance est devenue une abstraction et s’est immiscée dans toutes les sphères de notre vie.Jusque dans l’art contemporain.Surtout dans l’art contemporain.Ce que vous verrez ce soir s’appuie sur une recherche documentaire. On a cité des artistes, des galeristes, des encanteurs, des spéculateurs et des économistes. On a tenté de voir plus clair dans les mécanismes obscurs du marché. Et d’entrer dans l’intimité de l’art et de l’économie.Cette démonstration est faite à partir du récit de l’évolution de la carrière d’une jeune artiste en art visuel. Un peu à bout de souffle, l’augmentation du prix du cuivre l’obligeant à revoir son mode de création, elle obtient une résidence d’artiste à Londres pour se ressourcer. Sa vie et sa carrière seront complètement transformés par sa rencontre avec un trader américain très actif sur le marché de l’art.Les auteurs présentent leur travail comme une « fiction documentaire », une recherche sur les dynamiques de marché agrémentée d’anecdotes sur le milieu de la finance et du marché de l’art. La publication du texte a permis de transmettre aux lecteurs plusieurs références qui ont mené au scénario puis au texte de L’Art de la chute. Le lecteur curieux y trouvera des lectures passionnantes ou, à tout le moins, des lectures qui ont passionnés les auteurs.
Succès public et critique lors de sa création en 2017 au Théâtre Périscope à Québec, L’Art de la chute a récolté les prix de la critique de l’AQCT, meilleur spectacle et meilleur texte.
En trading, tout le monde pense qu’l a raison. Mais, évidemment, y a toujours quelqu’un qui a tort. Y a une phrase qu’on apprend assez vite : « In each deal, there’s always a fool. You have to know who the fool is, because if you don’t, then you’re the fool. »