Pour réussir un poulet
Carl et Steven en arrachent ; pères à temps partiel, fils ou amoureux décevants, ils peinent à garder la tête hors de l’eau et à préserver un semblant de dignité. Pour survivre, ils feront des petits boulots pour Mario Vaillancourt, le propriétaire des Galeries du Boulevard. Mais Vaillancourt ratisse large et il ne donne pas seulement dans le commerce licite. Il exploite aussi des « sides lines » pour lesquels le recrutement se fait à la pièce. Idéalement auprès des plus vulnérables. On retrouve dans Pour réussir un poulet les personnages qui jalonnent l’univers de Fabien Cloutier. Des êtres dépassés qui, en tentant d’améliorer leur sort, ne peuvent faire autrement que de glisser dans le vortex de la déchéance. Si Fabien Cloutier réussit à nous faire rire, c’est pour mieux nous rappeler que les choses vont mal. De plus en plus mal.
Prix littéraires
- Prix du Gouverneur général 2015
- Prix Michel-Tremblay, finaliste 2015
- Prix de la critique saison 2014-2015 Montréal, finaliste catégorie meilleur texte original