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On ne sait jamais

Nouvelles

Traduit de l’anglais par Christine Klein-Lataud.

La connaissance d’autrui, qu’il soit lointain – porteur d’une autre culture – ou proche – l’étranger avec qui on partage le quotidien –, voilà le désir profond qui anime les personnages d’Isabel Huggan. Mais ils en expérimentent rapidement – et parfois douloureusement – les limites. L’inquiétude et le désarroi qui les étreignent ne les empêchent toutefois pas d’accorder à l’humour et à l’autodérision des propriétés bénéfiques. Au fond, cet autre insaisissable n’est peut-être que soi-même.

1996 | 273 pages | ISBN: 2-921197-69-3
Édition retirée de la vente.

On en parle

Proche de Margaret Atwood par la précision du dessin de ses personnages et par l’ironie mordante, parente d’un Raymond Carver, non par la brièveté exemplaire de ses textes (Huggan, au contraire, prend tout son temps), mais par le choix des situations, le quotidien, la routine qui s’installe, le train-train qui déraille, Isabel Huggan raconte, tout en posant des questions, des enfants, des adolescentes, des femmes occupées à déchiffrer le monde.

- Marie-Claude Fortin (Voir Québec)