Le Ring de Robert Lepage
Avant-propos de Peter Gelb.
On peut difficilement parler de l’œuvre de Richard Wagner sans utiliser les termes les plus forts. Le génie wagnérien s’exprime dans la démesure : le compositeur cherchait à réaliser l’œuvre totale, celle qui conjugue tous les langages artistiques, du texte à la mise en scène, des costumes à la danse, du chant le plus pur à l’orchestration la plus complexe. En confiant sa nouvelle production de la tétralogie (L’Or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried et Le Crépuscule des dieux) à Robert Lepage, l’équipe du Metropolitan Opera de New York, dirigée par Peter Gelb, s’engageait dans une aventure au diapason de la colossale entreprise de Wagner. Le metteur en scène québécois a pris le parti de la fidélité au livret et aux intentions du compositeur, tout en mettant à contribution son génie scénique et des ressources à la fine pointe de la technologie. Directeur de production pour Ex Machina, Bernard Gilbert a été associé à toutes les étapes de la création. De 2006 à 2012, il a côtoyé l’équipe de collaborateurs engagés à New York, Varennes et Québec dans ce qui allait se conclure par un triomphe. Il nous livre ici le journal de la réalisation de L’Anneau du Nibelung, ne cachant rien des difficultés inhérentes à une production de cette ampleur, rappelant les éléments fondamentaux du travail de Wagner, et révélant la passion qui a animé tous les artisans associés à cette extraordinaire aventure.
150 ill. n&b et coul.
Prix littéraires
- Prix Opus - Livre de l'année, finaliste 2014-2015