La Cité des Vents
Le précédent roman de Pierre Yergeau, Les amours perdues, dévoilait l’enfance de Georges parmi les artistes du Grand Cirque d’Hiver, et l’étrange attraction que la mort, très tôt, exerça sur lui. Tournant le dos à l’Abitibi, l’aîné de la famille Hanse prend la route des États-Unis, en quête d’avenir et de fortune. On le retrouve dans la poussière grise de la Cité des Vents, au milieu de la foule des-laissés-pour compte, de la faune des clochards prophétiques, d’où surgit Mara. C’est avec elle que Georges s’avancera dans l’un des chapitres les plus forts de l’histoire des États-Unis.La Cité des Vents s’ancre harmonieusement au cycle entrepris avec L’écrivain public, ce qui en soi ouvre sur un bonheur de lecture, cependant que Pierre Yergeau réussit à doter Georges d’une voix propre. Dans la ville des gangsters, les idées crépitent. Des cabines téléphoniques semble sortir l’augure des temps modernes. Le vent souffle du Michigan. Un vent d’Amérique.
Prix littéraires
- Prix des cinq continents de la Francophonie, mention spéciale 2006
- Prix du Gouverneur général, finaliste 2006