Kaléidoscorps
Les métamorphoses du corps engendrent plus que des transformations physiques : elles sont le plus souvent productrices de nouveaux discours, libérant un dire jusque-là tenu captif, ou une créativité qui trouve dans le corps son fond et sa forme. Sans viser l’exhaustivité Philippe St-Germain « à l’écoute de ce qui est produit par la métamorphose corporelle », a recherché dans la littérature québécoise des œuvres se prêtant bien à des lectures parallèles ou complémentaires afin de proposer un panorama varié des imaginaires du corps. Le grand éventail des métamorphoses présentées va des transformations plus ou moins subtiles (de la maladie insidieuse aux défigurations les plus spectaculaires), aux greffes, prothèses, chirurgies (plastiques ou autres), automutilations et même aux métamorphoses de type magique et aux corps sous influence. En démontant les jeux sémantiques mis en scène grâce au corps et en mettant en relation des livres autrement séparés par les conventions de genre ou d’époque Kaléidoscorps. Sur quelques métamorphoses corporelles dans la littérature québécoise enrichit d’une strate supplémentaire la littérature québécoise de ce corpus.