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En savoir trop

Nouvelles

Dans ce recueil de quinze nouvelles, les lieux et les situations, aussi familiers soient-ils, basculent tranquillement vers l’étrange. Au fil des pages, on est happé par des récits rythmés qui mettent en scène un monde qui, l’air de rien, se désagrège.Familles inquiétantes, amis aux vocations inusitées, enseignants et enseignantes naïfs, tous sont brillamment observés par un auteur que l’on devine amusé, voire un peu cynique.

Au fond, tout ce qu’il importe de savoir chaque matin qui nous trouve encore vivants, c’est si nous serons prêts une nouvelle fois à mener des combats que nous savons perdus d’avance. Et à force d’acharnement, nous finirons bien par perdre pour de bon, avalés par un tremblement de terre, mordus par un zombie, brûlés par une pluie acide, et on se demandera étonnés pourquoi avoir ramassé ces vidanges qu’éparpillait le vent, accumulé ces connaissances qui nous escortent mollement jusqu’à l’escarpement de la falaise, pourquoi ne pas avoir sauté avant, être allé à la rencontre du sol plutôt qu’attendre qu’il nous happe.

2019 | 138 pages | ISBN: 978-2-89502-433-0
19.95 $
2019 | livre numérique ePub | 136 pages | ISBN: 978-2-89502-505-4
14.99 $
2019 | livre numérique PDF | 136 pages | ISBN: 978-2-89502-504-7
14.99 $

Prix littéraires

On en parle

Les nouvelles de Bélanger produisent l’effet qu’on espère obtenir d’un ensemble de textes: ils font recueil, brodent autour d’un thème commun pour en dévider les virtualités, en découdre avec une idée, un motif, dédaignent l’abord frontal pour multiplier les points d’entrée.

- Laurence Perron (Lettres Québécoises)

La fluidité du style, l’approche différente, surprenante, mais agréable des thèmes et les rappels entre les nouvelles font de ce recueil un petit bijou.

- Catherine Provost (La Recrue)

Belle surprise que ce second livre de David Bélanger!

- Thomas Dupont-Buist (Les libraires)

Ce sont des textes qui font du bien à lire.

- Marie-Pier Lafontaine, citée par Cecile Gladel (Radio-Canada)

Chaque nouvelle d’En savoir trop propose une réflexion sur cet inquiétant familier, où l’être le plus ordinaire cache un monstre, une catastrophe, notre inévitable fin.

- Anaïs Paquin (Solaris)

Chaque nouvelle semble avoir été inspirée par des gens ordinaires brillamment observés par un auteur que l’on devine amusé, voire un peu cynique.

- Paul-François Sylvestre (l-express.ca)