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Autopsie de Charles Amand

Claude La Charité
Roman

Le fabuleux roman à clés de Claude La Charité s’ouvre alors que la maison de Charles Amand, alchimiste et paysan, brûle. La découverte du cadavre du malheureux propriétaire dans les décombres encore fumants motive une enquête, confiée à M. T. L. B*** .
Dans cette passionnante « suite » au célèbre roman de Philippe Aubert de Gaspé fils, L’influence d’un livre, le lecteur est convié à un voyage dans le temps, dans un Québec où vivent sorcières et loups-garous, et où les étudiants en médecine de Québec prêtent main-forte à un homme déterminé à aller au bout de son enquête. Solidement ancré dans le territoire québécois, ce roman nous rappelle avec enthousiasme que la littérature canadienne-française du XIXe siècle savait être fantastique et étonnante, et nous entraîne dans une exploration ludique des possibilités qu’elle ouvre pour une relecture contemporaine.

Pour écouter Claude La Charité nous parler de Autopsie de Charles Amand.

C’était le 16 août de l’année 183–. Il était passé minuit quand une première étincelle jaillit de la cheminée. Le ciel était déchiré par des éclairs de chaleur en cette nuit caniculaire qui semblait annoncer la fin du monde. C’est pourquoi personne ne vit les signes avant-coureurs du brasier, même si certains crurent entendre au loin le rire diabolique de sorcières de Macbeth.

2021 | 164 pages | ISBN: 978-2-89502-454-5
21,95 $
2021 | 164 pages | ISBN: 978-2-89502-543-6
15,99 $
2021 | 164 pages | ISBN: 978-2-89502-542-9
15,99 $

On en parle

Plein de finesse pour les lettrés, plein de drôlerie pour les lecteurs qui le liront au premier degré.

- Marie-Andrée Lamontagne (Parking nomade | Radio VM)

Le livre réussit avec une redoutable efficacité à créer une connivence avec l’auteur et son projet, on s’amuse avec lui (…). On pourrait même dire que cette connivence nous permet de nous sentir à proximité avec les premiers temps de la littérature québécoise, ce XIXe siècle assurément mal-aimé.

- David Bélanger (Captures)

★★★★

On a refermé le livre avec l’impression de nous être divertie sans jamais nous lasser d’un jeu subtil de lecture, nous initiant à la bénéfique magie d’une érudition qu’on ne possède pas.

- Dominique Blondeau (Ma page littéraire)

Une agréable promenade dans le Québec des années 1830.

- Jean-Louis Trudel (Solaris)

C’est admiratif que je l’écris, ce livre et le projet qui le sous-tend sont d’une importance capitale : proposer une suite au premier roman édité au Québec en 1837, L’influence d’un livre, relève d’une forme aggravée de folie borgésienne.

- Sébastien Chabot (Le Mouton Noir)

Les véritables légendes et les romans historiques peuvent ainsi cohabiter harmonieusement au sein de cette fiction nourrie d’intrigues policières et livresques.

- Marise Belletête (La Griffonneuse)