Daniel Marcheix
Né en 1949 à Limoges (France), Daniel Marcheix a suivi un parcours universitaire qui l’a conduit à l’Agrégation de Lettres modernes en 1977. Il a d’abord enseigné la langue et la littérature françaises dans les classes du second degré et, parallèlement, s’est engagé dans la recherche en didactique du français langue maternelle. Cette dernière préoccupation lui a permis de participer aux formations professionnelles initiale et continue des enseignants de français, ainsi qu’aux jurys nationaux des concours de recrutement des professeurs du second degré. Il a publié quelques ouvrages et articles consacrés notamment à la didactique de la langue.
À partir de 1993, il décide de revenir aux études littéraires universitaires. Recruté à la Faculté des Lettres de Limoges comme Professeur agrégé, il débute alors un travail de recherche qui lui permet de soutenir une thèse nouveau régime en 2000. Cette étude, qui s’intitule Temps et identité dans l’uvre romanesque d’Anne Hébert, a reçu le premier Prix Scientifique Anne-Hébert en 2004.
Aujourd’hui maître de conférences 7e section (sciences du langage) et directeur du département de Langue et littérature françaises de la Faculté des Lettres de Limoges, Daniel Marcheix poursuit son travail de recherche sur la littérature québécoise contemporaine (Gaétan Soucy, Abla Farhoud), mais aussi sur les littératures française (Pierre Bergounioux, Richard Millet notamment) et maghrébine (A. Djébar, L. Sebbar) contemporaines. L’uvre d’Anne Hébert reste cependant au centre de ses préoccupations puisqu’il travaille actuellement, aux côtés de chercheurs québécois, à la publication critique des manuscrits de Kamouraska.