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Un livre sur Mélanie Cabay sur la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec

19 novembre 2018

La liste préliminaire 2018 du Prix des libraires du Québec a été dévoilée dans le cadre du salon du livre de Montréal. Parmi les 12 romans sélectionnés se trouve Un livre sur Mélanie Cabay de François Blais.
Créé en 1994 le prix des libraires du Québec honore les auteurs dont l’œuvre a retenu l’attention des libraires par son originalité et sa qualité littéraire. Ces derniers voteront dans un premier temps pour établir une liste de finalistes qui sera connue en février 2019 pour finalement choisir les lauréats qui seront présentés lors d’un gala en mai 2019.
« Troublant et percutant, l’ouvrage de François Blais raconte ce fait divers, ce drame humain, soit la disparition de Mélanie Cabay, en juin 1994, et la découverte de son corps, deux semaines plus tard. Il rappelle les événements, pose des questions sur l’enquête et s’interroge sur les liens entre d’autres meurtres semblables. Il met en lumière ce qui apparaît comme des négligences de la part de la police lors d’enquêtes sur des crimes commis dans les années 70. Avec cette humilité qui le caractérise et une pointe de colère, Blais nous rappelle le nombre effarant de filles et de femmes violentées et honore, avec beaucoup d’humanité, leur mémoire. » (Chantal Fontaine, Les libraires.)
« À l’été 1994, François Blais achève une sabbatique qui doit lui permettre de réfléchir à ce qu’il veut faire dans la vie (mais qu’il passe plutôt devant NHL 93). Ce même été, on retrouve le corps sans vie de Mélanie Cabay. S’étant promis à l’époque de ne jamais oublier la jeune fille et son triste sort, l’auteur décide, près de 25 ans plus tard, de se pencher sur le fait divers. Entre entreprise journalistique à la Serial et récit autobiographique, François Blais nous amène au plus près d’une obsession à sa mesure : Qu’est-il arrivé à Mélanie Cabay ? Comment expliquer la mollesse de l’enquête ? Quel est l’impact de sa mort sur ses proches ? Mais, surtout, comment diable ce genre de crime est-il possible ? Et le génocide rwandais, lui ? François Blais a fait ses armes et sa réputation en dépeignant l’absurdité du couple, de l’amour, de la vie. Ici, une petite poussée de maturité plus tard, on le retrouve devant l’absurdité de la mort. Et on ne s’est jamais senti aussi proche de lui. » (Anne-Marie Genest, Les libraires.)