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Post Humains / en libraire le 22 janvier 2019

17 janvier 2019

Quand Dominique apprend qu’elle est atteinte d’une maladie chronique, son monde bascule ; elle devra toute sa vie dépendre d’outils technologiques pour contrôler son état de santé. C’est sur ce choc, ce constat, que s’ouvre la pièce Post Humains de Dominique Leclerc.
Stupéfaite de constater que les compagnies qui fabriquent et fournissent les outils dont elle a besoin pour survivre peuvent également s’approprier les données recueillies, Dominique part à la recherche d’une solution qui lui permettrait d’être autonome dans la prise en charge de sa maladie. Son parcours la mène à croiser des acteurs majeurs dans l’univers du post humanisme et les différentes philosophies qui alimentent cet univers troublant. Ce qui était au départ une quête pour améliorer sa qualité de vie se transforme en un questionnement qui, au final, demeure sans réponse : le corps humain est-il appelé à disparaître au profit de supports technologiques ? L’humain est-il encore humain si ne subsiste que son intelligence ? La douleur, les sensations cutanées, la faim, sont-elles des expériences nécessaires ou superflues ? Doit-on à tout prix « améliorer » le corps pour transcender ses limites, ou au contraire l’accepter et simplement le maintenir en bon état ?
La pièce créée en 2017 sera reprise à Espace libre du 30 janvier au 2 février 2019.
« Cyborgs et transhumanistes, loin de la plupart des regards, se consacrent à créer l’humain du futur : un homme amélioré et augmenté par des implants et autres modifications corporelles. La comédienne Dominique Leclerc s’approche d’eux et leur pose d’excellentes questions dans la pièce documentaire Post Humains, un travail sensible et intelligent qui se sert de l’autofiction pour vulgariser et nuancer un sujet complexe. » (Philippe Couture, Voir.)
« C’est une production à la fois instructive, ludique et pertinente que nous propose Dominique Leclerc. Alliant théâtre documentaire, autofiction et performance, Post Humains est le fruit de plusieurs années de recherches, dont le point de départ est une condition médicale affectant l’auteure : le diabète de type 1. » (Aurélie Olivier, Jeu.)
« Post Humains est à la fois une performance hors normes, un moment de théâtre d’une belle intelligence, et la démonstration qu’on peut aborder et vulgariser des sujets normalement difficiles lorsqu’on fait preuve d’une sensibilité aussi admirable. » (Pierre-Alexandre Buisson, La bible urbaine.)
Post Humains a été finaliste au Prix Michel-Tremblay qui récompense le meilleur texte porté à la scène pendant la saison précédente.