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Le projet Andersen de Robert Lepage

30 août 2019

Répondant à une commande de l’Opéra Garnier, un auteur québécois s’installe à Paris, rue Saint-Denis, afin de créer le livret d’une œuvre lyrique pour enfants tirée d’un conte de Hans Christian Andersen. Il y côtoie un administrateur d’opéra aux penchants insoupçonnés, un jeune concierge maghrébin passionné de graffitis, et un chien dont on se demande s’il n’est pas le véritable guide du récit.
S’inspirant librement de deux contes d’Andersen (« La Dryade » et « L’Ombre ») et de quelques épisodes parisiens de la vie du célèbre auteur danois, Robert Lepage explore, dans Le projet Andersen, les territoires troubles de l’identité sexuelle, des fantasmes inassouvis et de la soif de reconnaissance qui se dessinent en filigrane dans la vie et l’œuvre d’Andersen.
Dans la préface de Lars Seeberg, secrétaire général de la Fondation H. C. Andersen, on peut lire que « Le projet Andersen est une œuvre typiquement lepagienne. Un jeu vertigineux et dialectique entre le quotidien et le rêve, où une nouvelle matière est adaptée et transformée en quelque chose d’unique, parce que la personne Lepage s’investit entièrement dans une forme d’empathie, presque en s’effaçant. »

Le texte du spectacle de Robert Lepage, créé en 2007 pour souligner le bicentenaire de l’auteur danois Hans Christian Andersen, est maintenant disponible en versions numériques. Un nouveau format imprimé paraîtra le 17 septembre.