Le centre du monde d’Armando Santiago
À l’époque d’Alexandre le Grand, le monde gravite autour des illustres cités méditerranéennes : depuis Athènes, la culture hellénistique rayonne, Alexandrie accueille penseurs et artisans, alors que Carthage domine les échanges commerciaux. C’est dans cette ville que naît en ~ 322 le sculpteur Ditàlco, fils d’un navigateur marchand originaire de la péninsule ibérique. L’épopée familiale du Carthaginois fascine Xénathéas, érudit grec attaché au museion d’Alexandrie, qui entreprend d’écrire la biographie du Maître. Séduit par la libre pensée du vieillard mais redoutant son caractère subversif, Xénathéas ne déposera pas ses papyrus à la Bibliothèque. S’ils évitent ainsi les flammes du légendaire incendie, ils n’échapperont pas aux pilleurs de tombes. Volés lors de la campagne égyptienne de Napoléon, ils ne seront retrouvés que deux siècles plus tard. Passionné à son tour par le récit qu’il a été appelé à traduire, un philologue relatera à sa manière la vie de quatre générations d’hommes libres, épris de justice et de vérité.
Le centre du monde, roman, 374 pages, 32,95 $, en librairie le 5 octobre.