Les désirs de la ville
« … peu d’œuvres littéraires mettent en scène des enfants d’immigrants, en quelque sorte des immigrants de la seconde génération… Voilà le sujet du récent roman de Dionne Brand, traduit en français par Nicole Côté et Anton Iorga. Disons tout de suite que ce récit m’a passionné, tant par la complexité des personnages que par la description de l’univers dans lequel ils évoluent… La finale s’avère saisissante, et réserve bien des surprises. À lire. » (Georges Desmeules, Hebdo Garneau)
On peut aussi lire, sur le site de l’Université de Sherbrooke, les commentaires des deux traducteurs de Les désirs de la ville, recueillis par Sébastien Maltais.
« Roman de la ville et des aspirations de ses habitants, il s’agit d’une œuvre dont l’écriture est très visuelle, explique Nicole Côté. L’auteure étant aussi poète, ce texte est empreint d’une musicalité que nous voulions absolument recréer dans la version française… Anton a traduit une grande partie de ce livre, dit la professeure Côté. Son apport dans les dialogues a été inestimable. Lui-même artiste hip hop, il maîtrise le rythme et le langage de la rue qu’on retrouve dans plusieurs des dialogues de ce roman urbain. Sans lui, cette traduction n’aurait pu atteindre ce niveau de créativité… Étrangement, Dionne Brand est encore peu connue au Québec. Elle a pourtant publié plusieurs essais, des recueils de poèmes ainsi que des romans, et elle a reçu de nombreux prix importants. Il s’agit d’une auteure à découvrir. » (Source)