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Mythes et intertextes bibliques dans l’œuvre d’Anne Hébert

Essai

Qu’ont en commun Les Enfants du sabbat et le mythe du Paradis terrestre ? La structure narrative des Fous de Bassan et la Genèse ? Élisabeth d’Aulnières, protagoniste de Kamouraska, et Lilith ? C’est entre autres ce que dévoile Adela Gligor dans Mythes et intertextes bibliques dans l’œuvre d’Anne Hébert. On découvre ici à quel point les Écritures s’inscrivent dans l’œuvre hébertienne, sous différentes formes : citations textuelles ou transformées, allusions à des épisodes scripturaires ou à des personnages bibliques (Ève, Marie et Satan en tête), reprise de schémas narratifs… Mais, loin de l’hommage, c’est souvent avec ironie qu’Anne Hébert se réapproprie ces symboles sacrés. Par un travail parodique, elle les détourne de leur sens initial, ébranlant au passage les grands mythes judéo-chrétiens. En braquant les projecteurs sur cette distance critique, Adela Gligor révèle une Anne Hébert subversive, qui a habilement dénoncé l’hypocrisie religieuse et l’autorité patriarcale, mais qui a surtout donné une voix aux femmes, les faisant accéder à ce Verbe créateur qui, dans la Bible, était réservé aux hommes.Professeur de lettres, Adela Gligor fait porter ses intérêts de recherche sur la réécriture des mythes bibliques et gréco-latins à travers les œuvres des auteurs contemporains. Le présent essai a été adapté de sa thèse de doctorat, qui lui a valu le Prix scientifique Anne-Hébert, décerné par le Centre Anne-Hébert et le vice-rectorat à la recherche de l’Université de Sherbrooke.

2014 | 336 pages | ISBN: 978-2-89502-355-5
32.95 $
2014 | livre numérique ePub | 336 pages | ISBN: 978-2-89502-864-2
24.99 $
2014 | livre numérique PDF | 336 pages | ISBN: 978-2-89502-863-5
24.99 $

Prix littéraires

On en parle

On ne peut que louer cette manière dont Adela Gligor s’emploie, avec toute la rigueur d’une démarche universitaire bien maîtrisée, à cerner son objet d’étude et à se doter d’un ensemble conceptuel dont les références sont d’une efficacité bien établie.

- Daniel Marcheix (Les Cahiers Anne Hébert)