Guillaume Corbeil
Né en 1980 dans le petit village de Coteau-Station, Guillaume Corbeil entreprend des études en droit et abandonne trois heures plus tard, le temps d’un cocktail avec le corps professoral et d’un discours du recteur. Il commence à écrire à l’âge de vingt ans, trop tard pour devenir le nouveau jeune prodige des lettres québécoises. Il termine en 2007 une maîtrise en création littéraire à l’UQÀM, où il aborde à partir du slogan de la boulangerie Première Moisson – L’art du vrai – les questions du mensonge et de la vérité en littérature, pour ensuite se positionner contre l’autobiographique. Parfois il se dit qu’écrire, ce n’est pas une vie, ça, et que tout aurait été plus facile s’il était plutôt devenu un athlète de haut niveau, peut-être un nageur ou un skieur olympique, sinon un joueur de hockey professionnel, ou encore tout autre chose, éleveur de pigeons voyageurs, accessoiriste à la télévision communautaire ou pompier, simplement.