Jean-Jacques Pelletier
Ainsi donc, le corps parlerait. Jean-Jacques Pelletier ne trouve rien à redire au principe psychosomatique. Ou plutôt si : il s’ingénie, par ses romans et nouvelles, à écouter cette parole venue d’ailleurs – c’est-à-dire de très près. Quand sa fiction ne pousse pas le corps à bout, Jean-Jacques Pelletier écrit des romans d’espionnage et de politique-fiction qui en ont fait un commentateur recheché des questions éthiques actuelles.
Une pratique des lettres qui commence par une suspension du journal étudiant du Petit séminaire de Nicolet : voilà qui est à l’image de Jean-Jacques Pelletier, écrivain à l’aise dans les champs de l’interdit. Il enseigne la philosophie au collège Lévis-Lauzon, signe des chroniques dans la revue Alibis et s’intéresse à l’univers des médias ainsi qu’à l’évolution des arts.