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Le corps souillé

Gore, pornographie et fluides corporels
Essai

L’essai Le corps souillé, d’Éric Falardeau, s’intéresse à deux genres cinématographiques souvent méprisés (le gore et la pornographie) et plus particulièrement à ce qui les unit : l’exhibitionnisme spectaculaire des fluides corporels, qui exprime selon lui un rapport trouble, voire haineux, au corps.
Leur exposition, fétichisée par le gros plan, agit comme un révélateur de la relation ambiguë que le sujet, le spectateur ou son double cinématographique (les personnages auxquels il s’identifie ou non), entretient avec son enveloppe charnelle.
Le corps souillé aborde différents enjeux (anthropologiques, sociologiques et psychologiques) à travers l’analyse de la représentation des fluides corporels. Objets de dégoût et de fascination, ils sont l’expression d’une angoisse existentielle que le gore et la pornographie nous obligent insidieusement à confronter.

2019 | L'instant ciné | 154 pages | ISBN: 978-2-89502-422-4
19.95 $
2019 | livre numérique ePub | 154 pages | ISBN: 978-2-89502-983-0
14.99 $
2019 | livre numérique PDF | 154 pages | ISBN: 978-2-89502-982-3
14.99 $

On en parle

Un essai passionnant.

- Maïa Mazaurette (France Inter | Burne out - France)

Un essai intelligent et interpellant.

- Joëlle Smets (Le Soir mag - Belgique)

★★★★

Un essai concis qui donne envie de découvrir ou de revisiter de nombreux titres qui y sont compris.

- Natalia Wisocka (Le Devoir)

Le livre est ainsi à la fois philosophique, cinéphilique, anthropologique et sociologique en allant questionner une corporalité d’un cinéma de la marge qui n’a rien d’anodin.

- Cédric Lépine (Médiapart - France)

Un essai accessible qui allie élégance du style et concision.

- David Laporte (Nuit Blanche)

Dans un très stimulant ouvrage intitulé Le corps souillé, le chercheur québécois Éric Falardeau s’intéresse au lien qui unit ces deux genres cinématographiques : l’exhibition spectaculaire des émotions (psychiques) et de leur pendant corporel (les fluides).

- Agnès Giard (Les 400 culs | Libération.fr - France)

Ce n’est pas pour rien si, dans son ouvrage Le Corps souillé : gore, pornographie et fluides corporels (2019), Éric Falardeau – aussi réalisateur du dément Thanatomorphose (2012), un des classiques français du genre – rapproche l’un de l’autre, le gore et la pornographie, les deux genres étant tout aussi violents.

- Quentin Moyon (L'Éclaireur FNAC - France)