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Post-scriptum et autres nouvelles

Nouvelles

Traduit du russe par Brigitte Banquey.

Tout au long de sa courte vie (il est mort à 45 ans), l’écrivain, cinéaste et acteur Vassili Choukchine chante avec lyrisme sa Sibérie natale, les paysages infinis, les Sibériens bourrus et hospitaliers. Pas de critique ouverte de la société soviétique : il ne s’intéresse qu’à l’homme russe et à la terre russe. « C’est dans la taïga, cette gigantesque forêt russe, que l’homme sibérien trouve une mesure à sa liberté. C’est sur la terre russe que l’homme plante son isba, et son étuve. C’est sur cette terre qu’il se couche, parfois, vaincu par la vodka, ou bien définitivement, pour une dernière communion avec elle » (B. Banquey). Pas étonnant que l’on ait reconnu Choukchine comme le plus important des dereventchikis, ces écrivains russes qui donnent du terroir une vision forte, parfois empreinte de fantastique, que les lecteurs du roman québécois traditionnel liront avec le sentiment de pénétrer un domaine à la fois proche et lointain : Russes et Québécois n’ont-ils pas reçu le Nord en partage ?

1997 | poche n° 7 | 286 pages | ISBN: 2-921197-87-1
Épuisé.