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Mon père, la nuit

Nouvelles

L’enfance moud le langage et en tire des métaphores. Un monde nouveau est donné à voir par le biais des consciences alertes, avides, généreuses des personnages d’enfants créés par Lori Saint-Martin. Mais il arrive qu’à la lumière des expressions succèdent les ténèbres d’une chambre de petite fille dans laquelle pénètre un père, la nuit, alors que le « non » fait défaut.La succession des nouvelles permet à l’auteure de créer un véritable tourbillon dont l’on sort tantôt en état de choc, tantôt dans l’émerveillement, toujours ému.

Mon premier mot à moi : non. Oh le beau mot rond, roulé en boule sur lui-même, un bijou, un coquillage. Je le savoure comme un bonbon, je passe mes journées à le sucer. Jamais il ne perd de sa saveur. Plus tard, sur la plage, je ramasserai des galets qui ressemblent à un non. Ils ont l’air que je voudrais avoir, moi aussi. Un immense « non » qui ne dit oui que tout bas, pour lui-même.

2017 | poche n° 39 | 124 pages | ISBN: 978-2-89502-404-0
12.95 $
1999 | 127 pages | ISBN: 2-89502-125-2
14.95 $
2017 | livre numérique PDF | 124 pages | ISBN: 978-2-89502-947-2
9.99 $

Prix littéraires

On en parle

Un beau livre, en somme, où l’économie de mots garantit l’abondance d’émotions.

- Suzanne Desjardins (Nuit Blanche)

Tout au long des textes se déroule une réflexion sur les mots, leur sens, leurs découvertes, leurs limites. Et qui de mieux que des enfants pour interroger le langage ?

- Pascale Navarro (Voir Montréal.)